L'arrivée des DHG dans les établissements du Gard a fini de dissiper toute illusion : la politique d'austérité n'épargne pas l'école. Et ce n'est pas nouveau ! Depuis de nombreuses années les heures de cours ont fondu dans le primaire comme dans le secondaire, les dispositifs d'aide aux élèves en difficulté ont été supprimés et les effectifs des classes ne cessent de s'alourdir. La rentrée prochaine s'annonce tendue d'autant que ce sont plus de 300 nouveaux élèves qui sont attendus dans le département et qu'il faudra accueillir à moyens constants. A chaque fois c'est le même refrain : les priorités budgétaires doivent aller au remboursement de la dette et à la compétitivité des entreprises.

Les personnels de l'éducation et les parents d'élèves rejettent massivement ces dégradations. On ne compte plus le nombre de Conseils d'Administration qui votent et revotent CONTRE la DHG attribuée à leur établissement. Pour quel effet ?
Des actions sont menées dans les établissements en colère : le 17 janvier les collègues du lycée de Milhaud sont massivement en grève (baisse de la DHG qui entraîne des suppressions de classes), le 11 février ceux du collège du Mourion à Villeneuve-Lez-Avignons (- 40h), le 27 mars ceux du collège Condorcet à Nîmes, le 04 avril ce sont les personnels du collège Jean Vilar de Saint-Gilles (qui perd des postes d'enseignants et de surveillants) qui exercent leur droit de retrait suite à une agression... Dans le Gard, en mars, ce sont plus de 20 délégations de personnels et de parents qui ont été reçus à la DSDEN (ex : IA). Les plus chanceux ont glané quelques miettes, la plupart sont repartis comme ils étaient venus.


Le constat est clair : les actions isolées ne permettent pas de gagner. Pire, elles contribuent à alimenter le défaitisme général. Car on ne combat pas une politique globale qui sacrifie les services publics et les conditions de travail par des luttes isolées.
Dans ce contexte, les organisations syndicales ont la responsabilité de construire la mobilisation pour changer les rapports de force et imposer d'autres choix, en oeuvrant pour que les établissements réclament tous ensemble les moyens qui leur sont dûs, afin d'assurer un enseignement de qualité à tous les enfants. Au lieu d'actions perlées, souvent démobilisatrices, c'est une mobilisation unitaire, sur une même date, qu'il faut construire. Nous sommes favorables à ce qu'un travail intersyndical, mobilisant tous les personnels touchés par la pénurie, s'amorce au plus vite pour préparer les luttes à venir et favoriser la coordination des établissements du Gard.

D'ores et déjà, SUD EDUCATION GARD, appelle à soutenir
la grève des personnels du Collège Voltaire à Remoulins le 23 avril
et la mobilisation des personnels du collège Jean Vilar à Saint-Gilles

Organisons partout où c'est possible
des AG ou des Heures d'Information Syndicale pour débattre de ces questions.

LA LUTTE COLLECTIVE EST LA SEULE SOLUTION, NE RESTONS PAS EPARPILLES

CONSTRUISONS TOUS ENSEMBLE DE NOUVELLES MOBILISATIONS POUR ENFIN GAGNER, CAR C'EST POSSIBLE !



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Tract DGH.pdf



Le: 09/04/14